Juste un peu littéraire
L'Épopée de Deronee
Lettre de Deronee [déronéé] à son père et à sa mère. Il veut aller en camp d'ordre, mais ces derniers ne lui l'autorise. Avec 23 tours, il est encore attaché à ces aînés, qui ne veulent que l'envoyer dans une résidence citadine pour qu'il puisse élever son savoir.
2ème semaine, cinquième retour, année 23
Très cher Père, très chère Mère,
Tout ce qui peut paraître difficile semble facile et tout ce peut paraître facile semble difficile.
Cela me fait très mal, j'attends rien des autres êtres sur cette sphère, j'attends juste de ma famille; je veux seulement qu'ils comprennent qu'ils représentent ma faille.
J'ai juste voulu dire quelque chose et cela est pris de travers.
Je n'ai rien voulu prononcé que ce qui est prononcé, je respecte les mots et les principes.
Je ne veux qu'on me fasse faveur, j'ai mes valeurs. J'attendrai quand vous aurez le bon vouloir pour me laisser suivre cette voie là. Je ne veux jamais vous faire exigence.
Si l'un de vos fils ne peut être compris ici, il ne sera nulle-part compris. Ma vie n'est pas telle que la vôtre, je n'ai besoin d'aucun partage de sentiments en dehors de ma famille pour reconnaître mon existence. J'ai ce vouloir, de suivre vos principes.
Ne prenez nullement mes propros de travers. Ce que vous persistez à croire qui n'évolue en ma personne, peut-être la vision fait-elle encore défaut ?
Je ne m'intéresse à des viles, je me protège comme me le permettent mes potentiels. Je ne suis difficile, quand une larme apparaît, c'est autre, que le besoin de réconforts, autre que ,la nécessité de paroles blâmantes.
Je me soucie de mon acte, de ce que j'ai l'envie de faire_ je ne veux certainement pas le faire à moitié.
Vous ne m'acceptez pas tel que je veux l'être, et cela vous trouble sur mes agir. Père, Mère, vous me faites énormément de peines, bien que passagères.
Vous vous jouez de mes politesses; de faux semblants n'amènent à rien. Vous vous jouez de moi, j'aimerais juste me rendre utile. Vous ne me lésez pour l'accomplissement d'une tâche.
Ne vous intéressez plus de ma solitude, j'apprécie mes instants de solitude. Vous ne voulez que nourrir de sentiments inadéquats à mon égard.
Alors, c'est vrai que vous ne me comprendrez jamais, malgré ma sincère compréhension, je lis souvent votre formation intérieur. Je ressens si bien vos douleurs, j'offre de mon aide pour les apaiser.
Je n'ai à regretter de la vie que j'accomplis. Sachez que mes idées me correspondent, même celles muettes. Nous demeurons un si long temps ensemble, d'où vient l'incompréhension ?
J'utilise bien mon temps, même si pour vous je fais rien. Serais-je trop humain ou pas assez ? Que voulez vous de moi? Qu'ai-je encore fait de travers ? Dois-je chuter, pourquoi vous ne reconnaissez guère mes progrès ?
Pourquoi louez vous le mauvais à mon compte ?
Ma personnalité humaine est-elle trop faible pour saisir ce là? Quand suis-je allé trop loin?
Je me satisfais de mon âme et non de moi, terrien. Ma situation, n'est peur, n'est crainte : elle est sage et considère de lignes refoulées.
Ne connais ces symboles, et je leur emprunte leur forme pour dessiner ces ressentis.
Votre fils Deronee Sonsula,
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